La neutralité carbone des villes demeure inaccessible sans une refonte radicale des modèles urbains. Malgré les engagements internationaux, la fragmentation des initiatives locales freine la transition. Le financement transnational peine encore à dépasser le stade expérimental.
Certains consortiums parviennent néanmoins à rassembler collectivités, chercheurs et entreprises autour d’objectifs mesurables. Les projets NEGEM et AXIS, portés par le partenariat Driving Urban Transitions, illustrent cette dynamique. L’Accord de Paris guide désormais le choix des actions et l’évaluation des résultats. Les appels à projets transnationaux invitent les acteurs locaux à s’impliquer, accélérant la transformation des territoires.
Pourquoi la ville du futur a besoin de projets innovants comme Pathways
Face à l’ampleur des défis urbains, le projet Pathways s’impose comme un levier structurant. L’urbanisation galopante, la pression sur les ressources, la nécessité d’un développement durable : ces enjeux appellent des réponses collectives, audacieuses, qui associent recherche et innovation. Les grandes métropoles, à commencer par Paris, cherchent à diminuer leur empreinte carbone sans sacrifier leur attractivité. Cette ambition ne peut se concrétiser sans un dialogue serré entre scientifiques, élus locaux et industriels.
Des exemples récents, tels que le projet PLASTICHEAL et le CUSP super cluster, confirment l’efficacité de ces initiatives pour fédérer talents et financements européens. Les recherches sur l’impact des nano et micro-plastiques sur les cellules souches humaines dévoilent la complexité des pollutions urbaines et rappellent l’urgence d’intégrer des solutions innovantes dans l’action publique. Pathways s’inscrit dans cette dynamique, en s’appuyant sur la plateforme Mecasens : une technologie d’imagerie 3D quantitative qui révolutionne le diagnostic tumoral.
Voici ce qui distingue ces projets structurants :
- Financement européen structurant
- Partenariats transnationaux
- Déploiement de technologies émergentes
- Adhésion au Green Deal et à l’Accord de Paris
Construire la ville de demain, c’est anticiper, s’adapter, et miser sur des programmes financés à long terme. La mutation urbaine ne se fera pas sans un écosystème de recherche innovation ouvert, connecté et pérenne.
Quels enjeux pour la transition urbaine ? Focus sur le partenariat Driving Urban Transitions
Le partenariat Driving Urban Transitions constitue aujourd’hui un moteur inédit pour accélérer la transition urbaine, à la croisée des attentes citoyennes et des exigences écologiques. Les grandes villes, face à la hausse des émissions de carbone et à la densification urbaine, cherchent des solutions concrètes pour repenser les modes de vie sans perdre en cohésion.
Dans ce contexte, la recherche innovation s’enrichit de regards croisés : urbanistes, biologistes, ingénieurs, économistes conjuguent leurs expertises. Les défis sont multiples : limiter l’empreinte environnementale, renforcer la résilience des infrastructures, répondre aux besoins de santé publique. Ce foisonnement rappelle les enjeux du cancer : comprendre les mécanismes de résistance, prévenir la rechute, explorer le rôle des cellules souches cancéreuses. Ce sont des défis qui ne se relèvent qu’en équipe.
Le partenariat mobilise collectivités, entreprises et associations pour tester des solutions pilotes, favoriser des modèles urbains sobres et adaptables. L’intégration de la notion de microenvironnement, inspirée des recherches sur les voies de signalisation BMP dans le cancer, ouvre la voie à des innovations pour des villes où la gestion des ressources et l’implication des habitants prennent le devant de la scène.
Parmi les axes structurants de Driving Urban Transitions, on retrouve :
- Réduction des émissions dans le cadre du développement durable
- Partenariat JPI pour mutualiser les expertises
- Place centrale de l’innovation dans les politiques urbaines
La transition urbaine avance, portée par une dynamique à la fois globale et locale, où chaque acteur compte et peut faire la différence.
NEGEM, AXIS et autres initiatives : des résultats concrets pour accélérer la transformation
Le programme Pathways s’inscrit dans le sillage des projets financés dans le cadre des appels transnationaux comme NEGEM et AXIS. Ces initiatives, soutenues par l’agence nationale de la recherche et ses partenaires européens, visent à mieux comprendre les mécanismes de transformation cellulaire et à évaluer de nouveaux agents environnementaux.
Des équipes engagées, notamment celle du CRCL, étudient l’impact des bisphénols (BPA, BPS) et du BenZoApyrène sur l’activation des voies de signalisation BMP. Leurs travaux, appliqués à la leucémie myéloïde, au neuroblastome et au cancer du sein, mettent en lumière des altérations précoces du microenvironnement tumoral. Les résultats pointent l’effet cancérogène du BPS, équivalent à celui du BPA, des radiations ou du BenZoApyrène.
Trois axes de recherche concrétisent cette approche :
- Analyse systématique des tissus mutés BRCA
- Étude des patients MDS pour comprendre la résistance thérapeutique
- Caractérisation poussée des Tunnel Nanotubes (TNT) et Extracellular Vesicules (EVs)
L’exploitation de ces données débouche sur une reconnaissance internationale, avec des publications dans des revues de référence et une participation active aux réseaux européens. Le réseau des participants et bénéficiaires s’enrichit, ouvrant la porte à de nouvelles synergies pour la recherche translationnelle.
L’implication des acteurs locaux et comment participer aux appels à projets transnationaux
L’essor du projet Pathways s’appuie sur l’engagement d’un réseau d’acteurs locaux : laboratoires de recherche, hôpitaux, collectivités et partenaires industriels. À Paris, l’ITMO Cancer et le CRCL illustrent ce maillage par des collaborations de pointe, comme celle menée avec le Dr Julio Aguirre-Ghiso à New York sur la dormance cellulaire. Ce projet s’intègre dans une dynamique européenne, portée par des initiatives comme PLASTICHEAL ou le CUSP super cluster.
Chaque année, plusieurs appels à projets transnationaux sont proposés via des programmes tels que Horizon ou le Green Deal. Ces dispositifs, accessibles aux structures françaises et européennes, privilégient la création de consortiums multidisciplinaires. Les candidats doivent mettre en avant la solidité scientifique de leur dossier et la complémentarité de leurs partenaires. L’évaluation repose sur la capacité à répondre aux enjeux du développement durable, à promouvoir l’innovation et à assurer la valorisation des résultats.
Pour maximiser ses chances, voici les étapes recommandées :
- Consultez les plateformes web des agences nationales et européennes pour suivre les appels ouverts.
- Rapprochez-vous de pôles de compétitivité ou de réseaux thématiques pour identifier des partenaires.
- Préparez un dossier fondé sur la qualité scientifique et l’impact sociétal du projet.
Les lauréats bénéficient d’un financement dédié, mais aussi d’un environnement propice à l’échange, au partage de données et à la visibilité internationale. Une implication active dans les réseaux spécialisés et une présence dans les revues scientifiques majeures renforcent leur ancrage dans la communauté européenne.
Dans ce mouvement collectif et ouvert, chaque avancée, chaque projet, façonne déjà les contours des villes de demain. La question n’est plus de savoir si la transition aura lieu, mais à quel rythme et avec quelle audace les acteurs sauront s’en emparer.


